Stress et Anxiete

Saviez-vous que plus de 40% des adultes souffrent de problèmes liés au stress ?

Qu'est ce que le stress ?

Le stress fait partie inhérente de la vie. Le stress nous permet de fonctionner dans certaines conditions et contribue à la motivation. Normalement ponctuel, il est devenu de plus en plus présent dans la société. Un stress permanent devient alors néfaste et se traduit par des symptômes tels que:

  • Accélération du pouls, augmentation de la pression artérielle
  • Affaiblissement du système immunitaire
  • Difficulté de concentration, irritabilité
  • Troubles du sommeil
  • Dépression
  • Anxiété
  • Troubles du comportement : abus de certaines substances, troubles alimentaires...
  • Problèmes digestifs
  • Migraines


    Bref ! trop de stress et une mauvaise gestion de celui-ci peut se transformer en vrai cauchemar et devenir un réel danger pour votre santé.Il est parfois impossible de se raisonner. A la longue, un stress chronique entraine chez certaines personnes des troubles anxieux. Ces personnes rapportent une grande variété de peurs qui s’avèrent tellement accablantes qu’elles engendrent une perturbation majeure dans leur vie.

    La plupart des troubles anxieux peuvent être définis comme la peur de perdre le contrôle.

    Les troubles anxieux comprennent plusieurs autres troubles :

  • les crises de panique
  • la névrose obsessionnelle compulsive
  • la phobie sociale
  • le trouble d’anxiété généralisée
  • la phobie spécifique (phobie simple)
  • le syndrome de stress post-traumatique (peur à la suite d’un événement traumatisant)


    Les troubles anxieux ne sont pas causés par un seul facteur, mais bien par un certain nombre de facteurs de risque pouvant contribuer à leur développement:

  • Facteurs environnementaux :

    Toute situation difficile – comme la pauvreté, le fait d’être séparé de sa famille de façon précoce, un conflit familial, des parents trop critiques et l’absence d’un réseau de soutien adéquat – peut mener à l’éseau de soutien adéquat – peut mener à l’anxiété chronique.

  • Traits de personnalité :

    Les individus ayant une faible estime d’eux-mêmes et une faible capacité d'adaptation sont plus susceptibles de développer un trouble anxieux.

  • Traumatisme :

    Des troubles d’anxiété peuvent se développer à la suite d’un événement traumatisant ou de sévices subis durant l’enfance.

  • Chimie du cerveau et facteurs génétiques

    Pour véritablement réussir à gagner le combat contre l’anxiété, trois aspects doivent être modifiés :

    Les tendances : Eviter la confrontation : la plupart des traitements incitent à faire face aux situations posant problème plutôt qu’à les éviter.

    Modifier le centre d’attention : les individus apprennent à porter de moins en moins attention à leurs réactions intérieures et à se convaincre que leurs réactions sont normales et ne posent aucun danger.

    Modifier la perception de perte de contrôle : les individus apprennent qu’il n’existe pas de réel danger devant être maîtrisé et qu’ils sont en contrôle de la situation.


    Perspective psychologique :


    Selon la perspective psychologique, l'anxiété ne constituerait pas le problème en soi, mais plutôt le signal d'un problème sous-jacent. Les troubles anxieux sont dus à une lutte psychique constante, alors que le conscient chercherait à réprimer des désirs ou manifestations de l'inconscient.

    Le psychologue français d'origine autrichienne Paul Diel (1893-1972), auteur de plusieurs ouvrages sur le sens de la vie, avance, dans La peur et l'angoisse (Payot), que l'inconscient exprimerait ainsi son désarroi à vivre une existence qui n'est pas appropriée à sa nature profonde.

    D'après la psychologue et auteure Michelle Larivey, l'anxiété est « un malaise qui résulte du fait qu'on repousse une expérience émotive, une préoccupation importante ou une action à poser pour se respecter».

    Elle devient presque un « mode d'être » chez certaines personnes, qui s'arrêtent peu à leur expérience du moment. [...] être anxieux ou angoissé, c'est à la fois une peur de faire face et une impression de se mettre en danger en négligeant de s'occuper d'un aspect de sa vie ».

    Son objectif est de défaire les mécanismes mentaux nocifs, résultats d'apprentissages et de renforcements. Pour amener une modification sur ce plan, il s'agit de rendre conscientes les pensées (le processus cognitif), et de voir comment elles déterminent les réactions émotives et le choix des stratégies d'action.

    Un nouvel outil thérapeutique a été développé à la fin des années 1980 : l'intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires ou EMDR (pour Eye Movement Desensitization and Reprocessing). Développée à l'origine pour traiter les personnes souffrant de troubles de stress post-traumatique (TSPT), elle semble avoir un bon taux de succès dans ces cas selon plusieurs recherches.

    L'EMDR stimulerait le cerveau émotionnel à « digérer » les événements traumatiques du passé.

    De plus, s'appuyant sur l'hypothèse selon laquelle la dépression est causée par des événements traumatiques, le psychiatre David Servan-Scheiber recommande l'EMDR pour cette affection, affirmant que « quand la trace dysfonctionnelle des émotions est enfin éliminée par l'EMDR, les symptômes disparaissent souvent complètement ».